jeudi 16 août 2012

L’Assassin royal 5 : La voie magique de Robin Hobb


Après une longue absence, je vous propose mon come-back avec la critique du tome 5 de l’Assassin royal de Robin Hobb. Attention, lu pendant mon mois de pérégrination et chronique pas forcément rédigée à chaud après la lecture…



L'Assassin royal 5 : La voie magique
Robin Hobb
Editions J'ai Lu
382 pages

Résumé :
Le roi Vérité est vivant ! Il a imposé une ultime mission à Fitz : "Rejoins-moi ! Loin sur les sentiers mystérieux de l'Art, au-delà du royaume des montagnes, le jeune homme se met en quête pour répondre à l'appel de son souverain affaibli. Mais il reste seul, pourchassé par les forces de Royal, l'usurpateur, et sans possibilité de compter sur ses propres alliés, qui le manipulent comme un simple pion. Or d'autres forces sont en marche... Dans son périple, Fitz va en effet se voir révéler son véritable statut : c'est par lui que s'accomplira, ou sera réduit à néant, le destin du royaume des Six-Duchés, et c'est là une charge bien lourde à porter quand on est traqué par ses ennemis, trahi par ses proches, et affaibli par la magie...




Ma rencontre avec le livre :

Bon, on va pas la refaire. Tome 5, donc ça fait un moment que je connais la série et je vous renvoie donc à la chronique du tome 3.


Ma lecture du livre :

Voici un tome qui sent la fin de l’aventure : les choses s’accélèrent, la situation évolue, la quête du jeune Fitz se précise enfin. Et pour cause ! Si en français nous sommes ici dans l’avant dernier tome du premier cycle de l’Assassin royal, en VO, ce livre est en réalité le deuxième tiers du dernier tome (à nouveau, je salue le découpage chaotique proposé par les éditeurs français qui charcutent les partitions originales des livres…).

Sans trop en révéler sur l’intrigue, je peux dire que j’ai énormément apprécié la modification de la quête du héros. Si ses errances solitaires du tome 4 en compagnie de son loup m’avaient charmé après trois longs tomes enfermés dans le château de Castelcerf, c’est un vent frais dans la série que de nous proposer une troupe d’aventurier. Les personnages secondaires prennent de l’importance et apportent une diversité qui manquait jusque là.

Concernant ces personnages secondaires, le Fou est toujours celui qui garde ma préférence. Intriguant et complexe, il en révèle enfin un peu plus sur lui ! En revanche, d’autres personnages me déçoivent légèrement. Je pense ici en particulier à la vieille Caudron. La personnage en lui-même est intéressant et plein de mystère. Mais son arrivée dans l’histoire m’a paru quelque peu artificielle pour le rôle crucial qu’elle semble appelée à prendre dans la fin de l’aventure. Peut-être qu’une fois son passé entièrement révélé, on comprendra mieux le pourquoi du comment de son entrée dans l’intrigue…

L’intrigue avance relativement bien.  Les révélations sur les Anciens se font toujours attendre mais, comme dit plus haut, ce n’est pas la faute de l’auteur si ce tome s’arrête pile au moment où les réponses arrivent (car, pour avoir commencé le tome 6, je peux vous dire que le premier chapitre est tout simplement exceptionnel : sans doute un de mes passages préférés depuis le début de la saga ! Mais ce n’est pas la place pour en parler : on y reviendra dans la chronique du dernier tome !).


En résumé : un très bon qui apporte des nouveautés à la saga, que ce soit sur le plan de l’intrigue et des personnages. La fin commence à se profiler, et c’est bien dommage car plus on avance dans la saga, plus on l’apprécie !

8,5 / 10

CITRIQ
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