vendredi 15 juin 2012

Star Wars / L’héritage de la Force 4 : Exil de Aaron Allston




Star Wars / L’héritage de la Force 4 : Exil de Aaron Allston
Publié aux éditions Fleuve noir

Quatrième de couverture
Avec chaque victoire contre les rebelles corelliens, Jacen Solo devient plus admiré, plus puissant, et toujours plus certain d’obtenir la paix galactique. Mais cette paix pourrait avoir un prix. Malgré une amitié mise à mal par des partis pris opposés dans cette guerre, Han, Leia, Luke et Mara demeurent unis par une suspicion effrayante : quelqu’un manipule insidieusement cette guerre, et si il ou elle n’est pas stoppé, tous les efforts de réconciliation demeurent vains. Et alors que des visions amènent Luke à penser que la source du mal n’est autre que Lumiya, le plus grand péril provient de Jacen lui-même.

Chronique du tome 5 : Sacrifice
Chronique du tome 6 : Enfer

Dossier : Les romans Star Wars, comment ça marche ?







Pour celles et ceux qui seraient quelque peu perdu dans la chronologie et le monde des romans Star Wars, je vous renvoie à ce dossier qui, je l’espère, devrait vous permettre de vous y retrouver !


Je prends toujours autant de plaisir à me replonger de temps à autre dans un roman Star Wars. Malheureusement, souvent, je peine ensuite à avancer dans le livre sauf si celui-ci parvient à créer du véritablement neuf ou un suspens réel. Or, cela n’a pas été le cas avec ce roman. Explications…


Ce tome 4 de l’héritage de la Force commence agréablement : on retrouve d’anciens personnages laissés de côté depuis longtemps, une plus grande place est donnée à Ben, le jeune fils de Luke Skywalker, Jacen continue sur la pente glissante qu’il s’est choisi…. Pourtant, rapidement, l’intrigue stagne, les relations n’évoluent que très peu et on peine à s’intéresser à la poursuite d’une pseudo-méchante qui n’est que là pour retarder sans cesse la confrontation avec le véritable méchant de l’histoire. On a donc l’impression d’un remplissage pour la plus grande partie du livre et les quelques éléments intéressants de la quête de Ben qui part sur les traces des origines des Sith ne parviennent pas toujours à conserver notre attention.


Heureusement, les cinquante dernières pages du romans s’avèrent tout à fait convaincantes ! Le coup de théâtre final paraîtra peut-être un peu gros à certains mais personnellement, il m’a bluffé. Les dernières pages voient enfin Jacen et Lumya parler sérieusement même si on peut regretter que la décision à prendre par le jeune homme soit de nouveau repoussée (mais du coup, on a envie de lire le tome suivant !). Je suis par contre très déçu de l’absence répétée du mystérieux personnage entraperçu dans le tome 1 et qu’on a pas revu depuis… J’espère sincèrement qu’on le reverra dans le tome suivant !


En résumé : un roman qui aurait gagné à aller à l’essentiel sans se perdre autour d’une ennemie de seconde zone. L’intrigue et les personnages stagnent jusqu’aux dernières pages qui s’avèrent enfin intéressantes. Malheureusement, certaines sous-intrigues n’ayant pas encore été totalement résolues, il y a fort à parier que le tome suivant ne sera toujours pas celui des grands rebondissements…

5 / 10



CITRIQ

vendredi 8 juin 2012

Les romans Star Wars : comment ça marche ?

En prévision de la chronique à venir d’un roman Star Wars, je me suis dit qu’un petit dossier sur la facette littéraire de cette franchise serait le bienvenu. En effet, ce que les fans qualifient d’UE (Univers Etendu) peut rapidement égarer les non-initiés. La cause : un nombre assez impressionnant de romans (plus d’une centaine) et une chronologie parfois complexe. Mais rassurez-vous, je me donne pour mission de vous guider à travers ces méandres de la Force !



LES NOVELISATIONS

Commençons par le plus simple : les adaptions en romans des six films composant la saga cinématographique : La menace fantôme, L’attaque des clones, La revanche des Sith, Un nouvel espoir, L’empire contre-attaque et Le retour du Jedi.


Ici, rien de bien fantastique selon moi. Les adaptations des épisodes IV, V et VI sont vraiment très mauvaises (du moins dans leurs traductions).
En ce qui concerne les épisodes I, II et III en revanche, on peut ici souligner quelques points positifs. L’adaptation de La menace fantôme ne m’a pas laissé de souvenir impérissables. En revanche, L’Attaque des clones et surtout La revanche des Sith sont très réussis. Tout d’abord, on y trouve de nombreuses scènes inédites faisant la part belle à des personnages secondaires des films. Je pense ici en particulier à Padmé qui, dans l’épisode III, ne fait pas grand chose à part pleurer et n’est plus la politicienne convaincue des épisodes précédents. L’adaptation de La revanche des Sith lui redonne toute son envergure. De plus, ce roman adopte une forme originale poussant beaucoup plus loin l’introspection du personnage d’Anakin, rendant bien plus complexe sa descente dans les ténèbres.



L'UNIVERS ETENDU

Ici, les choses se compliquent un peu. L’expression univers étendu renvoie de façon générale à tous les éléments de l’univers Star Wars qui ne dépendent pas directement des films : romans, comics, jeux vidéos, séries… Ces différents supports peuvent relater des événements qui se passent soit avant, en parallèle, entre ou après les films.

Ce qui nous intéresse ici, ce sont les romans. Le but de ce dossier étant avant tout de vous permettre de vous resituer dans la chronologie parfois chaotique de la saga, je vous propose de procéder par grande période de l’univers Star Wars.

Afin de clarifier les choses, sachez que la chronologie de Star Wars fonctionne comme la nôtre avec un avant et un après : pour nous, c’est avant / après Jésus-Christ ; dans Star Wars c’est avant / après la bataille de Yavin (la grande bataille de l’épisode IV au cours de laquelle la première étoile noire est détruite). Pour simplifier, j’indiquerai donc les dates de la façon suivante : 25 av. BY (pour 25 ans avant la bataille de Yavin) et 25 ap. BY (pour 25 ans après la bataille de Yavin).


L’Ancienne République (de 5000 à 1000 av. BY).

Il s’agit là d’une période qui ne m’est pas très familière. Nous nous trouvons ici bien avant les films, à une époque où la République est florissante et où les jedi ne sont pas encore un ordre disparu.
Pour les amateurs de jeux vidéo, c’est dans cette période que se situent les jeux Star Wars Knights of the Old Republic I et II et le MMORPG The Old Republic.
Si il y a une roman que je peux mentionner en particulier dans cette période, c’est Revan : ce livre suivant les pas d’un maître sith constitue une sorte de conclusion aux jeux Knights of the Old Republic et une introduction au jeu The Old Republic (mais il peut tout à fait se lire indépendamment !).



 
La période prélogique (de 100 à 18 av. BY)

Nous sommes ici bien plus proche de l’univers qui nous est familier avec les films. Les romans de cette période s’intéressent par exemple à la jeunesse et à la formation de Qui-Gon Jin ou d’Obi-wan Kenobi avant l’épisode I. On peut également mentionner des romans introduisant les événements politique de cet épisode I ou encore d’autres livres centrés par exemple sur Dark Maul.
Ensuite, on trouve tous les romans qui prennent place entre l’épisode I et II et qui nous permettent de suivre la formation d’Anakin Skywalker. De la même manière, les romans entre l’épisode II et III offrent la possibilité de connaître le déroulement détaillé de la guerre de Clones.
Je ne suis pas un grand connaisseur de cette période non plus mais il y a tout de même quelques bon romans à citer. Outre l’adaptation de la Revanche des Sith mentionnée plus haut, on peut noter la qualité du roman Vent de Trahison qui introduit les ramifications politiques de la Menace fantôme. Il faut également mentionner le roman Dark Plagueis (à paraître en octobre 2012 chez Pocket pour la traduction française) qui nous permettra de connaître l’histoire du maître de Dark Sidious / Palpatine et donc d’en apprendre par la même occasion un peu plus sur le grand méchant de la saga.



La période trilogique (de 18 av. BY à  4 ap. BY, c’est à dire jusqu’à l’épisode VI inclus)

Cette phase de chronologie regroupe les romans narrant les événements se passant pendant la dictature de l’empire à la fois avant l’épisode IV mais aussi tout au long de la trilogie originale (Nouvel espoir, Empire contre-attaque et Retour du Jedi).
On peut par exemple découvrir la jeunesse de Han Solo ou encore suivre les aventures de la Rébellion entre les différents films. C’est une période très resserrée qui ne compte pas beaucoup de roman.


L’après-films (à partir de 4 ap. BY).

Il s’agit là de la période la plus fournie en romans et celle dans laquelle je suis le plus à l’aise (c’est dans celle-ci que j’ai lu les trois-quarts des quelques 60 romans Star Wars qui composent ma collection). C’est en effet pour moi là que réside le plus grand intérêt des romans tirés de l’univers Star Wars : on nous permet de voir comment, sur les décombres de l’empire, on tente de reconstruire une nouvelle république, comment nos héros continuent leur vie, fondent des familles avant de suivre une nouvelle génération de Jedi, totalement inédite (et avec certains personnages tout simplement géniaux) parmi lesquels les enfants de Luke, Leia et Han Solo !

Cette phase se décompose en plusieurs sous-périodes que je vais essayer de présenter brièvement.

            La Nouvelle République (de 4 à 25 ap. BY)

Tout est dans le nom : la construction d’une nouvelle république pour succéder à l’empire. Cela passe par la lutte contre les derniers bastions des forces impériales.
C’est ici que se trouvent les premiers (et parmi les meilleurs) romans de l’UE. En effet, quiconque entends lire des romans Star Wars se doit de commencer par la trilogie de La Croisade noire du Jedi fou (The Thrawn trilogy en VO) de Timothy Zahn qui fut une temps conçue comme les épisodes VII, VIII et IX !
Cette phase comporte cependant un gros défaut : l’absence de concertation entre les auteurs et de fil directeur pour la chronologie conduit à des incohérences et à la multiplication des mêmes ressorts scénaristiques (une super arme cachée de l’empire qu’il faut trouver et détruire… Chaque auteur sort la sienne et au bout d’un moment, on se lasse).



A lire selon moi dans cette période : La Croisade noire du Jedi fou (3 tomes ; la base de la base) ; L’Académie Jedi (3 tomes ; pour la re-fondation de l’ordre jedi et l’introduction de nombreux personnages importants par la suite) ; La Main de Thrawn (2 tomes ; la conclusion de cette période).


            Le nouvel Ordre Jedi (de 25 à 37 ap. BY)

La Nouvelle République est installée, les divisions ont presque toutes disparues mais voilà qu’une race extraterrestre venue d’au-delà des limites de la galaxie (les Yuuzhan Vong) vient s’en prendre à nos héros. Ce pitch de départ, s’il n’est pas révolutionnaire en soi en SF, apporte cependant un vent de renouveau dans l’univers Star Wars.
On nous offre enfin de nouveaux enjeux et on donne la possibilité à des personnages lentement mis en place au cours de précédents romans de devenir les héros. Le réchauffage des films, c’est terminé : on nous offre vraiment de l’inédit.
Le cycle du nouvel Ordre Jedi se veut également plus cohérent. La période où chaque auteur écrivait dans son coin, c’est terminée ! Dorénavant, on se met d’accord à l’avance sur une intrigue filée et sur la direction globale de l’histoire. Ainsi, même si les différents romans sont inégaux, au moins, ils contribuent tous à faire avancer l’histoire de la galaxie dans la même direction, sans multiplier les pistes inutiles.


A lire selon moi dans cette période : Vecteur Prime (le premier tome) ; L’Aurore de la Victoire I et II ; Etoile après Etoile (pour le tournant radical dans l’univers… Je n’en dis pas plus) ; Sombre Voyage et Le Traître (pour l’évolution des enfants de Leia et Han Solo maintenant adultes) ; La voie du destin ; L’ultime prophétie ; La force unifiée (la conclusion).


            L’héritage (à partir de 37 ap. BY)

Cette période, encore en cours actuellement, s’ouvre à partir de la fin de l’invasion des Yuuzhan Vong. On avance encore plus dans la chronologie et, de la nouvelle génération issue des héros des films prend de plus en plus de place, pour notre plus grand plaisir quand ces personnages sont de qualité (ce qui est en général le cas).

Les auteurs, cherchant encore à améliorer la cohérence de l’univers, donnent ici aussi une forme encore plus resserrée aux cycles qui prennent place dans cette période.
Tout d’abord, la trilogie Dark Nest, qui n’est pas indispensable, mais assure la transition entre le Nouvel Ordre Jedi et le gros morceau venant ensuite : L’Héritage de la Force.
L’Héritage de la Force, avec ses 9 romans, est en effet un cycle un peu plus développé mais moins étendu que le Nouvel Ordre Jedi (qui en comptait tout de même 19 !). La chronique à venir prochainement sera celle d’un des romans de cycle. Je vous renvoie donc à ladite chronique pour une présentation des événements et de l’intrigue.
Enfin, à partir de 2013 commenceront à paraître en France le cycle Fate of the Jedi qui prend place à partir de 43 ap. BY. Je ne peux pas vous en dire plus à ce sujet car je suis moi-même seulement en train de lire le cycle précédent et je ne veux pas prendre le risque de me spoiler en cherchant des infos !



A partir de cette présentation assez limitée il vous est maintenant possible de vous repérer dans ce riche univers que sont les romans Star Wars ! Pour ceux qui auraient des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire. Je vous suggère également d’aller faire un tour sur le site Star Wars Universe grâce auquel j’ai moi-même fait mes premiers pas dans l’UE. Je vous conseille en particulier leur dossier « L’UE pour les nuls » ainsi que leur chronologie détaillée regroupant tous les romans / nouvelles (avec dans la plupart des cas un résumé et une critique). Que la Force soit avec vous !

Romans Star Wars chroniqués sur le blog :
Vent de Trahison - Cloak of Deception (James Luceno)
Les Nuits de Coruscant 1 : Crépuscule Jedi (Michael Reaves)
L'Héritage de la Force 4 : Exil (Aaron Allston)
L'Héritage de la Force 5 : Sacrifice (Karen Traviss) 
L'Héritage de la Force 6 : Enfer (Troy Denning)
L'Héritage de la Force 7 : Fureur (Aaron Allston)

vendredi 1 juin 2012

The Woman in Black (La dame en noir) de Susan Hill


The Woman in Black - La Dame en noir
Angleterre, début du XXe siècle. Arthur Kipps, jeune avoué londonien, est dépêché dans le nord du pays pour assister aux funérailles d'Alice Drablow, 87 ans, puis trier ses papiers en vue d'organiser sa succession.
Les habitants lui battent froid dès qu'il prononce le nom de feue Mme Drablow, unique occupante du Manoir des Marais, demeure isolée, battue par les vents et située sur une presqu'île uniquement accessible à marée basse.
Lors de l'inhumation, Arthur remarque la présence, un peu en retrait, d'une femme tout de noir vêtue. Il l'aperçoit ensuite dans le cimetière, mais elle s'éclipse avant qu'il ait le temps de lui parler...
Cette femme en noir, Arthur la verra de nouveau aux abords du manoir, une fois qu'il s'y sera installé pour commencer son travail. Mais se produisent alors nombre de phénomènes mystérieux qui ébranleront le jeune homme et feront vaciller sa raison...
Comme il l'apprendra peu à peu, une malédiction plane sur ces lieux...
 
Lu en version originale
La version française est publiée aux éditions L'Archipel
217 pages





Ma rencontre avec le livre :

J’ai découvert ce roman par l’intermédiaire du film qui en a été tiré (et dont vous trouverez la critique ici). Une amie possédant le livre, j’ai saisi l’opportunité de comparer les deux versions en le lisant. Le roman rattrape-t-il les défauts du film ? Verdict dans la chronique !



Ma lecture du livre :

Ce roman fantastique tournant autour d’une histoire de fantôme est en même temps très proche et différent du film qui en est tiré. Je m’explique : l’histoire est presque la même mais avec quelques nuances (un jeune notaire se rend dans une vieille maison pour y trier les papiers d’une défunte dont son cabinet gérait les affaires) et certains passages sont presque trait pour trait similaires à certaines scènes du film tandis que certaines péripéties sont exclusives à la version cinéma. Par exemple, la résolution du mystère et de la malédiction de la dame en noir donne lieu à une quête bien plus développée dans le film.

 
Par conséquent, ayant vu le film avant de lire le livre, j’ai par moment pu avoir l’impression de rester sur ma faim. Considérant que l’auteur aurait pu aller plus loin sur certains points (puisque cela a par exemple été fait  par le réalisateur du film). Pourtant, à bien y réfléchir, même si ce n’est pas là un coup de cœur, ma préférence va au livre.
 
Première qualité du roman, l’immersion plus intense qu’il offre dans les peurs du personnage principal. En effet, il n’y a pas à dire : la littérature est bien plus à même de communiquer les pensées des personnages. Et ici, c’est essentiel puisque ce sont avant tout les craintes et les association d’idées et les impressions du jeune notaire qui est confronté à cette mystérieuse dame en noir. De plus, la suggestion et la simple description de l’atmosphère fonctionnent mieux selon moi que les ressorts utilisés dans le cinéma fantastique (qui, à force d’être vus et revus sont tellement prévisibles qu’ils en deviennent plus drôles qu’effrayant). Avec le roman, on ne tremble pas non plus de peur mais au moins l’atmosphère est mieux contrôlée, sans fausse note qui viendrait casser l’immersion.


La deuxième qualité du roman découle de ce que je viens d’évoquer : l’ambiance et le style. Il y a peu d’action dans ce roman. Tout est dans l’introspection du personnage principal (comme je viens de le mentionner) mais aussi dans les descriptions. Et c’est là que je trouve que le style de Susan Hill joue un rôle important. Ces passages descriptifs sont omniprésents dans le livre et pourtant, il n’alourdissent pas le récit. Bien au contraire, ils sont parmi les passages que j’ai préférés. Ces tableaux de paysages brumeux et de marais côtiers ne sont pas sans un petit côté romantique (au sens du courant littéraire, pas d’eau de rose) qui offre un certain charme au récit.


Mais le roman n’est pas sans défaut non plus. Comme je l’ai déjà dit, l’intrigue paraît un peu simple parfois. On aurait aimé que l’auteur approfondisse certains points (mais cela est sûrement lié au film comme je l’ai dit). Ensuite, par moment, on a l’impression que l’auteur cède à la facilité : le personnage accepte trop facilement le paranormal comme une évidence. Où est passé le duel entre la raison et l’inexplicable qui est normalement au cœur de tout récit fantastique ?


Pour résumer : La dame en noir est donc un petit roman (très court : 200 pages en VO) agréable et facile à lire. On se laisse prendre par l’histoire (cela doit être encore plus vrai si l’on a pas vu le film). L’atmosphère est convaincante et les descriptions ont beaucoup de charme. Malgré cela, pour autant que je puisse en juger (je lis très peu de roman de ce genre ; je n’ai donc pas vraiment de point de comparaison), je ne sais pas si il s’agit là d’un incontournable du genre : c’est sympa mais ça ne m’a pas transcendé au point de le conseiller partout autour de moi. A vous de voir si vous avez le temps de juger par vous même !

6,5 / 10


CITRIQ
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